The Getty Center : Heaven on earth
Aujourd'hui, nouvelle visite. Cette fois, il ne s'agit plus d'un quartier mais d'un musée : LE Getty Center.
Mais le Getty Center, c'est bien plus qu'un musée. Il s'agit réellement d'un véritable havre de paix et de verdure qui surplombe l'entièreté de la ville. On le doit à John Paul Getty, un philanthropiste qui a fait fortune dans l'industrie pétrolière.
Mais procédons par étapes :
- D'abord, l'architecture. L’architecture des bâtiments en revient à Richard Meier et leur construction aura duré 12 ans, pour une ouverture du Getty Center en 1997.
La montée vers le musée s'effectue par le biais d'un funiculaire. D’une durée de cinq minutes, elle fut conçue pour donner aux visiteurs l’impression "d’échapper au quotidien", selon Richard Meier.
Voici ensuite l'entrée principale :
Dès lors que l'on commence à découvir l'architecture du musée, on aperçoit une effervescence de carrés et de cercles, que Richard Meier a su conjuguer de façon subtile, enjouée et dramatique, qui complète et unit l'ensemble des bâtiments.
La surface lisse visible, est faire de travertin, une pierre importée de Bagni di Tivoli, en Italie.
- Passons maintenant aux Jardins. Ils ont été conçus par Robert Irwin.
On y trouve la place des statues :
- Et enfin, dernière partie (désolée pour les SciencesPistes habitués à deux parties / deux sous-parties) : la vue panoramique sur Los Angeles :
Une petite vidéo, publiée sur le site du musée :
Pour conclure, le Getty, est endroit un peu magique qui vous fait tout d’un coup tomber amoureux de Los Angeles. Le bleu de l’océan pacifique au loin, le vague murmure des freeways en fond sonore, le léger smog tout autour, l’architecture épurée, le blanc des murs réfléchissant le soleil, les jardins de cactus. Un vrai havre de paix, qui émerge de la ville, parfois étouffante. La ville est là, quasiment à nos pieds. On n’en voit tellement rien en sillonnant les rues, que là, enfin, on a l’impression de comprendre. C’est donc ça LA. Une ville qui n’en finit pas. Une jungle urbaine à perte de vue.
ICI, ENFIN on surplombe et domine la cité géante. On est transporté, on flotte, de par la liberté d’aller et venir, sans papiers, sans billets. Découvrir des photos ou des tableaux puis sortir un instant des salles peu éclairées pour surprendre une vue des jardins ou de la ville à la lumière du jour. Du Getty, LA est comme un tableau. Qui impressionne ou émerveille. Ou les deux à la fois.